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Va marcher !

Dernière mise à jour : il y a 10 heures

(librement inspiré d’une conversation avec un fidèle client NatuRHes, qui vint aux premières heures tester le concept et crut en l’aventure, dans les sentiers reculés des Mauges).


Entre Maine et Loire, terres de confluences

Si demain matin, assis derrière ton grand bureau, tu penses à ta journée en appréciant ta chance, mais qu’en même temps tu meurs déjà d’envie de voir le ciel, qui te crie qu’il est beau…


Si, gagnant en responsabilités, il te semble évident que cela rime avec sédentarité, si les heures s’égrènent où tu souhaites t’échapper et que par le devoir, tu te vois rattraper,


dans la plus prochaine rue, ou le plus voisin parc, dès que tu as cinq minutes, va marcher.


Si tu penses que ton entretien annuel est voué à déraper, qu’après tu seras au mieux blasé ou au pire atterré. Si le regard de ton boss ou le sourire en coin de ton salarié te donnent envie de tourner les talons, en le traitant secrètement de tous les noms d’oiseaux. Si tu restes quand même, parce que les heures doivent se faire, pour mériter salaire et un peu d’attention,


dans le moindre interstice de calme et de lumière, matin, midi ou soir, le temps de mieux comprendre la vraie histoire que ces tourments racontent, va marcher.


Si tu souffres comme un damné à rester concentré, entre 14 et 15, cette tannée de tranche horaire, ce segment temporel de l’horreur ordinaire. Si tu penses qu’une réunion s’accompagne forcément d’une table et quatre murs, avec au milieu le sacro-saint écran de visio, qui sournoisement plante, au moment de se logger,


dans un espace tout simple, juste de vert et bleu équipé, va marcher.


Si au hasard des couloirs, tu redoutes la pourtant belle question : « Comment ça va ? », parce qu’à ouvrir le chapitre sur ce sujet-là, tu prendrais le risque de tout déverser, dans des oreilles pas vraiment prêtes à t’écouter. Que tu sais bien pourtant que c’est la seule question qui vaille la peine d’être posée, pour engager ensuite des actes bien alignés,


dans les champs ou les rues alentour, en humant tout ton saoul, pour y répondre en vrai et surtout à toi-même, va marcher.


Si tu penses qu’il pleut tout le temps – même si ces derniers mois c’était un peu plus vrai-,

dis-toi bien que c’est toujours pire dedans que dehors,


va marcher,


Tu verras que cette pluie s’appelle H2 avec un peu d’O dedans. Que c’est le meilleur cocktail gratuit au monde, tant qu’elle n’est pas acide. Tu sentiras profond dans toi que ce n’est pas grave d’avoir froid parfois. Que ce qui est grave, c’est le froid toujours. Tout comme la peur, la rage, ou même l’envie de gagner.


Si souvent tu te dis que le monde est vaste, que tu nourris une foule d’ambitions, comme autant de voies ouvertes pour te déployer, et qu’elles te passent sous le nez, tel le train à grande vitesse, quand pour l’attraper, tu ne t’es pas assez dépêché,


n’attends pas une seconde, enfile ton ciré, laisse mobile et chrono, va marcher.


Si chaque jour tu te dois d’animer, former, accompagner, prévoir, réagir, décider, évaluer juste (pari de ouf !), récompenser ici et là sanctionner, en restant calme et bien disposé, toujours...


Si chaque soir, il te faut décompresser, hiérarchiser, traiter, envisager, prévoir, et t’adonner aussi aux devoirs du foyer ; sans avoir pu un instant, rien que pour toi, te poser et souffler au grand jour,


viens découvrir la plus belle revue philosophique du monde, l’encyclopédie universelle des grands contraires structurants, pour nourrir ta pensée, nuancer ton jugement et plus librement choisir l’angle de ta montée.


Rigides ou souples, ordonnancées ou alambiquées, pénétrables ou bien inextricables, les écorces nous servant de cahier, évoqueront combien tes décisions sont souvent le reflet de tes émotions les plus contrariées.


Sur les voies ligériennes, dans les forêts, les vignes, au long des cours d’eau, ou tout en haut quand la rivière un temps nous chasse – car c’est toujours elle qui décide -,


viens marcher !


Pour sentir la puissance de tracer un chemin, un pas après l’autre, juste parce qu’on le veut bien. Au fil des minutes denses, au gré des questions puissantes, pour s’interroger sur la juste action entre contrainte et liberté, entre éphémère et pérennité. Parler posément de tout ce qui dépend ou ne dépend pas de toi et t’accomplir au mieux, entre ces lignes-là.


Sous ton regard curieux, le chemin se fera, clair ou obscur, aride ou fertile, libre ou entravé, ardu ou rassurant. Ainsi émergeront de subtils parallèles entre les paysages offerts et l’espace où tes actes se déploient, se libèrent.


Chaque situation de ta vie d’entreprise, chaque facette de tes journées au terrain engagées, trouveront à s’illustrer dans ce miroir de ta réalité qu’est la Nature ouverte. Ainsi, de métaphore en métaphore, la puissance de ta marche viendra harmoniser la valse de tes pensées et ta libre intention, pour cette nouvelle année.


En 2025, en vrai, pour te sentir Vivant, va marcher !

C’est tout ce que j’ai envie de te souhaiter.


PS :

Si tu veux me faire plaisir, en venant marcher, ne mets pas tes plus blanches baskets. Ca me tracasse toujours de te ramener un peu dégueulassé. Peu m’importe ton look. Seuls comptent tes émotions, tes doutes et tes projets !

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